FIFA 2002

De notre reporter :
Tel le canidé (candide?) de Pavlov, débordé d'enthousiasme, fantasmant à l'idée d'ajouter ma pierre à la conquète du monde par la FIFA, je me précipite, dès que la mienne de vieille pierre jalouse m'en laisse le loisir, et avant le fatidique 0h30, pour vous envoyer le feedback des résultats et autres babioles que me lance le monde ébloui par ma réactivité...
Merde, le prochain match, c'est mardi.
Pas d'usine qui saute, pas de poulets sans plumes qui hurlent de douleur, pas de nouvelle molécule miracle qui me permettrait d'économiser sur ma future baignoire en fonte, en bref, pas de nouvelles qui vaillent le coup qu'on abandonne le Pastis nocturne pour s'immerger dans la drôle de machine qui permet la communication.
Doutant de l'urgence de l'incendie du Colmar historique pour les habitants du T..., coupé de mes informateurs habituels, je me contente donc, comme un bon citoyen responsable dans ce monde nouveau que nous offre Raffarin et autres paltoquets anti-SMIG, d'écrire ce petit message à destination des étoiles et je pose LA question, la seule qui vaille la peine d'être posée : quelle est la VRAIE différence entre la chaux éolienne et la chaux hydraulique ?
J'entends au niveau chimique, moléculaire, fondamental, essentiel et même, si j'ose —oui, j'ose— au niveau existentiel. Lou salomé et Françoise Giroud pourront-elles me répondre, proches qu'elles sont ou furent toutes deux du Maître Sigmund ?
Et vous, mes correspondants du lundi matin, à peine remis des moiteurs du week-end, préparant déjà la fin de semaine prochaine, votre retraite ou qui sait quoi d'innommable, quelle sera votre réponse ? Aurez-vous le courage d'arrêter et de réfléchir quelques instants seulement à cette interrogation déterminante?
Aurez-vous les gonades nécessaires pour tenter de répondre à la question des questions ?
Sans doute pas, et pourtant, si vous le vouliez, avec quelques efforts, nous pourrions sortir José Bové de taule.
Ah! si nous connaissions la différence entre la chaux...

Bon, d'accord, j'ai bu... Et alors?